JOUR 2 Mexico --- Minatitlan

Après avoir dormi environ 1 heure, nous allons prendre le petit déjeuner, l'hôtel est plein de jeunes sportifs, ça grouille dans les couloirs.
Nous avons un petit déjeuner continental de compris, nous avons notre café au lait avec trois toasts du beurre et de la confiture, il y a plusieurs serveurs qui s'occupent de nous, nous réalisons que nous sommes enfin à l'autre bout du monde, ce moment que nous attendons depuis plusieurs mois.
L'hôtel est de catégorie moyenne mais il y a un type pour les voitures, un pour les bagages, plusieurs pour le petit déjeuner.
Pendant que nous déjeunons, un vielle homme vend des marionnettes dans la rue, il y en a de toutes les couleurs.
Nous faisons les sacs à penne défaits, et nous allons à Hertz chercher notre véhicule, il y a plein de rues barrées, avec des policiers à chaque coin, on ne sait pas ce qui se passe.
Notre voiture sera une Dodge attitude, elle est neuve, elle a 1026 kms, il y a encore les plastiques de protection, je devais avoir une Nissan Tsuru boite manuelle, elle sera finalement automatique.
On aura un peu de mal avec la femme de hertz, qui va essayer de me fourguer ses assurances, mais en vain.
Ensuite la galère pour retourner à l'hôtel, à cause des barrages, heureusement c'est dimanche, il n'y a pas trop de circulation.
Un saut à l'hôtel pour prendre les sacs et départ pour le Yucatan.
La ville de Mexico est énorme, c'est dimanche mais il y a quand même pas mal de monde, nous mettons plus d'une heure pour enfin attraper l'autoroute vers Puebla.
Nous traversons des quartiers misérables, nous sommes directement confrontés à la pauvreté, les gens vivent dans des bidonvilles, c'est très très loin de l'image des grands hôtels de la riviera maya.
Mais ce n'est pas grave car nous savions avant de partir que nous allions voir tout cela, nous l'avions choisi, cette expérience est essentielle.
Sur la route, il faut être vigilant, des types me doublent par la droite, puis par la gauche, les collectivos, s'arrêtent en plein milieu, ça klaxonne de tous les côtés, c'est parti.........
Sur l'autopista de cuota, des gens marchent, d'autres font du vélo, c'est impressionnant.
Il est 11h30, notre estomac est en manque, nous nous arrêtons sur le côté de la route, il y a plein de stands les uns contre les autres.
Je précise que je ne parle pas espagnol, et que Delphine a quelques notions scolaires, mais lointaines, une famille propose quelques marmites, nous n'arrivons pas à reconnaître ce qu'il y a dedans, la communication est assez difficile avec l'une des jeunes femmes, elle prononce le mot "tortillas", alors nous sautons sur l'occasion et en demandons deux.
Elle nous apporte quelques minutes plus tard, deux tortillas vert gris, avec du poulet à l'intérieur, l'aspect extérieur de la tortillas est assez spécial, mais surtout c'est l'odeur qui me donnera le plus de mal, cela me rappelle l'odeur du poulailler de ma grand-mère, je ne vous raconte pas, l'horreur, je termine quand même, car les gens nous regardent du coin de l'oeil, il ne doit pas y avoir trop de touristes qui s'arrêtent à ce genre de stand.
Pas rassasiés, nous essayons de demander autre chose, elle nous apportera une soupe avec des morceaux de viandes, pas mauvais, nous prenons une bouteille d'eau pour accompagné le tout.
Un vielle homme nous vend pour 10 P, une tablette au caramel et cacahuète.
Nous payons le repas 80 P (5 euros), à deux cela commence bien.
En partant la femme nous fait un signe de la main que nous ne comprenons pas.
Jusqu'à Puebla nous n'avons qu'un péage, mais après tous les 30 à 40 kms, il faut passer à la caisse, un coup 35 P, après 70 P, rien ne va plus, la vitesse est limitée à 110 kms/h, mais la plupart des véhicules roulent à plus de 140 ou 150.
De temps en temps un barrage militaire, avec ralentisseurs, les hommes armés jusqu'aux dents, avec casques lourds, mais ils ne nous arrêtent pas.
Un plein d'essence 280 P, puis vers 17h00, épuisés nous cherchons un hôtel dans la ville de Minatilan, 450 P, je ne cherche pas à négocier ou a chercher plus loin, (Hotel El Marquez), la chambre est simple, avec la clim.
Nous décidons de nous reposer une petite heure, mais nous nous réveillons que vers 21h00, et nous n'avons pas le courage de nous lever manger.
Alors nous restons au lit.